Le Directeur général du Port Autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o a affectué ce vendredi 10 mars 2023, une visite de travail à la Régie déléguée de Remorquage (RDR) S.A, dont il est par ailleurs le Président du Conseil d’administration. Première visite formelle après la transformation fin décembre 2022 des quatre régies déléguées (RTC, RDD, RDR et DPS) en Filiales et succursales du PAD, comme le prévoit le décret du 24 janvier 2019, cette visite répondait à la démarche habituelle de Cyrus Ngo’o de garder prise avec la réalité de terrain et, pour cette occasion particulière, d’adresser ses encouragements à ses collaborateurs dynamiques et patriotes.
L’activité remorquage fait partie des concessions infructueuses dont l’exploitation a été reprise avec succès par le Port Autonome de Douala.
Pendant 15 ans, l’entreprise qui gérait le Remorquage présentait des comptes toujours déficitaires. Aujourd’hui, le remorquage c’est 5 milliards de chiffre d’affaires, et 1. 250 000 000 de FCFA de redevance versée au PAD, pour un résultat net 1 milliard .
Ces bons résultats ont été obtenus avec des équipements vétustes de 23 à 52 ans d’âge. Pour booster cette nouvelle entreprise qui emploie une centaine de Camerounais et que dirige Chuyeh Edward Mbunkur, comme Directeur Général, le processus d’acquisition de deux remorqueurs neufs a été lancé ainsi que la construction d’un bâtiment devant abriter les services de cette entreprise qui loge actuellement dans les installations du Secteur portuaire numéro 2, situées à côté du Centre Médico-Social du PAD.
« Ce qui a été fait est à féliciter. Je suis venu vous féliciter… Mais sachons qu’on nous regarde et que la bataille ne fait que commencer. Le défi aujourd’hui c’est de montrer et de démontrer qu’il ne s’agit pas d’un feu de paille. On peut faire plus et on doit faire plus encore. Pendant 15 ans, nous avons eu droit à des résultats négatifs. Aujourd’hui, ils sont positifs. Continuons à faire mentir ceux qui pensent que les Africains sont incapables d’une bonne gestion », a exhorté Cyrus Ngo’o . « Travaillons de telle sorte que les générations futures témoignent de ce que nous avons laissé un héritage qui les rend fiers de nous », a-t-il conseillé.