Chantiers

Cinq ans après le lancement de la première phase, le chantier de la deuxième phase d’enlèvement des épaves sur les plans d’eau, le chenal, les pieds de quai et darses au Port de Douala-Bonabéri est en train de s’implanter. Les travaux sont prévus pour durer trois ans.

Adjudicataire du marché de cette seconde phase, la société Locatteli SRL est en train de mobiliser ses équipements au Port de Douala-Bonabéri en vue du démarrage effectif desdits travaux qui visent entre autres l’augmentation des capacités d’accueil et par conséquent des revenues.

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Trois sites sont concernés : le port de pêche, la zone portuaire et le Quai Boscam. A ces trois endroits, il s’agira de procéder à l’enlèvement de 50 épaves.

 

L’enlèvement des épaves fait partie de la stratégie du premier programme du Schéma directeur de développement du Port de Douala-Bonabéri qui consiste à développer et exploiter au maximum le site actuel. Le coût des travaux se situe à environ 10 milliards de FCFA.

La première phase de ce chantier structurant avait concerné 34 épaves et avait été menée par la Société Bonifacio sur une durée de 2 ans (2018-2020). 25 épaves avaient été enlevées dans le cadre du marché de base et 9 en avenant.

L’enlèvement était pour assainir afin d’assurer la sécurité aux navigateurs.

La deuxième phase des travaux d’enlèvement des épaves sur les plans d’eau, le chenal, les pieds de quai et darses au Port de Douala-Bonabéri va s’effectuer sur le quai de servitude de la DDLM et Port de pêche. Le coût s’élève à environ 9 milliards de FCFA.

Balisage : un nouveau système de signalisation en cours d’implémentation

Un avis d’appel d’offre international ouvert a été lancé le 27 mars dernier en procédure d’urgence en vue de la fourniture, l’installation et la mise en service d’un nouveau système de signalisation maritime au Port de Douala-Bonabéri.

Le Directeur général du Port Autonome de Douala vient de lancer un appel d’offres international ouvert en procédure d’urgence pour les travaux de modernisation du balisage maritime au Port de Douala-Bonabéri, notamment la fourniture, l’installation et la mise en service d’un nouveau système de signalisation maritime.
La consistance des travaux comprend : la mise à sec des balises actuelles (bouées latérale) ; la fourniture et l’installation de la nouvelle signalisation flottante du chenal intérieur ; la mise à sec de la bouée d’atterrissage actuelle ; la fourniture et l’installation de la nouvelle bouée d’atterrissage ; la fourniture et l’installation de deux feux à terre ; la mise à sec du balisage actuel du chainage intérieur ; la fourniture et l’installation de la nouvelle signalisation flottante du chenal extérieur ; la production d’un plan de recollement du nouveau balisage au Port de Douala-Bonabéri ; la fourniture de bouées de réserves.
S’agissant des détails du Dossier d’appel d’offres (DAO), ils sont définis dans le cahier des close techniques particulières (CCTP) du DAO. Le coût prévisionnel du marché se situe à environ 1.300.000.000 de FCFA.
Le marché est ouvert à toute entreprise nationale ou internationale spécialisée dans le domaine de la fabrication, de la fourniture, de l’installation, de la maintenance, etc.

On se rappelle que dans le cadre de son vaste programme de normalisation, de rénovation, de modernisation et de développement de ses structures et superstructures, le Direction générale du Port Autonome de Douala avait commandé une étude sur la mise à niveau du système de balisage du chenal du Port de Douala-Bonabéri. Les livrables de cette étude ont récemment été produits par le groupement AMH Consulting Group / HM Engenharia Costeira E Portuaria.

Dans ce cadre, le groupement a fourni au maître d’ouvrage des recommandations utiles pour la mise en place d’une signalisation conformes aux standards internationaux. Il a également réalisé une étude de type SIRA (méthode simplifiée d’évaluation des risques IALA) afin d’assurer la sécurité et la navigabilité dans le chenal d’accès du Port de Douala-Bonabéri.

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Le baliseur DIKA MPONDO AKWA est de nouveau opérationnel

Après avoir passé 30 jours en carénage aux docks de la Marine nationale à Kribi, le navire a regagné le quai des accès le 26 mars dernier. C’est grâce à la coopération entre le Port Autonome de Douala (PAD) et la Marine nationale que ce baliseur multifonctionnel vient d’effectuer un carénage de 30 jours. Il s’agit d’une maintenance d’usage recommandée par le constructeur qui voudrait qu’après deux années de services, on effectue un contrôle technique de routine sur le navire.
Le baliseur multifonctionnel Dika Mpondo Akwa a été acquis en 2019 dans le cadre du vaste processus de normalisation, de rénovation, de modernisation et de développement des structures et superstructures du Port de Douala-Bonabéri. Il est utilisé aussi bien pour les opérations de dragage et que de sondage bathymétrique.

Le PAD investit pour un système plus performant

Le marché N°004/M/CIPM-AS/2022 du 25 janvier 2023 pour la mission d’assistance technique et l’accompagnement du Port Autonome de Douala en vue de la mise en place d’un Système de management de la sécurité de l’information (SMSI), conforme à la norme ISO 27001 version 2022 a été officiellement lancé ce 4 avril 2023. La société marocaine QUALITEC, adjudicataire de la prestation, va accompagner le PAD dans ce projet qui s’étalera sur 36 mois. Il s’agit d’un processus qui repose sur quatre axes, à savoir : l’axe organisationnel de la sécurité de l’information ; l’axe humain relatif à la protection des données personnelles ; l’axe de la sécurité physique ; l’axe de la sécurité technique ou technologique.
La norme ISO 27001 version 2022 est un label international qui confère à son détenteur un moyen de différentiation concurrentielle franc faisant état de sa capacité à maitriser et à gérer les risques qui pèsent sur son système d’information. Mieux encore, les entreprises certifiées offrent aux yeux de tous leurs partenaires, l’assurance d’être en mesure de répondre aux menaces et aux attaques diverses, tout en préservant l’intégrité du cycle de vie des données.
Dans un contexte mondial où les nouvelles « guerres » sont informationnelles, il est question pour le PAD de mieux sécuriser ses données. Les risques majeurs étant entre autres l’espionnage industriel ou étatique, les vols informationnels, l’usurpation d’identité, les cyber-attaques…
Les avantages du SMSI sont nombreux. Ce système permet entre autres de : prévoir un plan de continuité des activités en cas d’attaque des hackers et de réconforter le choix des partenaires ; réduire les risques liés à la sécurité de l’information ; et valoriser le patrimoine informationnel du PAD basé sur la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité…
Le baliseur multifonctionnel Dika Mpondo Akwa a été acquis en 2019 dans le cadre du vaste processus de normalisation, de rénovation, de modernisation et de développement des structures et superstructures du Port de Douala-Bonabéri. Il est utilisé aussi bien pour les opérations de dragage et que de sondage bathymétrique.

La pilotine Korup remise en service

Après 7 ans de cale sèche, la pilotine Korup vient de reprendre du service. Sur instruction de la direction générale du PAD, elle a fait l’objet d’une rénovation exécutée par la société Ticam. L’opération a duré trois mois et s’est effectuée au quai de servitude de la Direction du dragage et de la logistique maritime (DDLM).
La pilotine Korup vient ainsi renforcer les capacités en termes de navires opérationnels. Elle va contribuer à décupler les performances dans le transport des pilotes à bord des navires qui arrivent ou quitte le Port de Douala-Bonabéri.

Vers un centre aux standards internationaux

Martin FUDA OWONA, chef du Centre de la Documentation et des Archives au Port Autonome de Douala.

Le PAD a publié sur sa page Facebook des images du chantier de construction d’un centre des archives. Qu’est-ce qui justifie ce nouveau chantier alors que l’organisme portuaire a récemment investi dans un bâtiment moderne affecté à la conservation de la mémoire du Port de Douala-Bonabéri ?
Le PAD a publié sur sa page Facebook des images du chantier de construction d’un centre des archives. Qu’est-ce qui justifie ce nouveau chantier alors que l’organisme portuaire a récemment investi dans un bâtiment moderne affecté à la conservation de la mémoire du Port de Douala-Bonabéri ?
Quelle est la consistance des travaux ?
La construction du nouveau centre moderne des Archives résulte d’une solution du projet de sécurisation de l’ensemble du domaine public portuaire de Douala-Bonabéri. Il sera érigé sur une superficie de 3.400 m2 en zone amont du port et sur deux niveaux. Le premier niveau étant celui dédié au circuit de traitement et de stockage des archives sur une superficie de 1.147 m2 et le deuxième niveau étant réservé aux services administratifs (bureaux, salles de réunions) sur une superficie de 895 m2.
Le bâtiment disposera en son sein : de rayonnages fixes pour une capacité de stockage de130 mètres linéaires et 143 m3 de documents ; de rayonnages mobiles pour une capacité de stockage de 370 mètres linéaires et 740 m3 ; de dispositifs coupe feux ; d’un système de détection automatique d’incendie par cellules électroniques ; d’un système d’extinction automatique par gaz ; d’un système de contrôle hygrométrique ; d’un système de caméras et de contrôle d’accès ; d’un système de stockage des données numériques et duplication ; d’un groupe électrogène et d’un régulateur de tension.
A quoi le bâtiment en construction sera-t-il destiné dans le détail ? Autrement, qu’est-ce qu’il va accueillir, au-delà de la documentation ?

Le bâtiment va accueillir le Centre de la Documentation et Archives du PAD divisé en deux sous centres : le Centre de la Documentation qui est constitué de la bibliothèque et de la médiathèque d’une part ; et le Centre des archives constitué d’un circuit de traitement (réception/traitement/numérisation/stockage). Il disposera en son sein de deux salles de stockage (une principale et une secondaires pour les communicables). Il y aura également des bureaux administratifs, un Scanning-Center, des vestiaires ainsi que des sanitaires. Tout cela selon les normes internationales.

Le Centre de la documentation et des archives disposera de quels fonds documentaires et à qui sera-t-il ouvert ?
Ce bâtiment disposera des fonds documentaires de l’ex-ONPC et du PAD. Il s’agira de l’ensemble des documents représentants la mémoire collective de l’autorité en charge du Port de Douala-Bonabéri et liée à sa gestion.
Les consultations seront ouvertes à tous les usagers du port et même aux personnes externes sous réserve des procédures de communication et du type d’archives sollicitées. Des profils d’accès seront définis pour les besoins de la cause.
Est-ce que les portuaires visitent le Centre ?
En 2022, la Bibliothèque a accueilli environ 250 portuaires et prêté près de 150 ouvrages.
La visite est pénible au vu de la localisation et des moyens de transport nécessaires pour arriver au Centre de la Documentation et des Archives. Toutefois nous envisageons de nous rapprocher des usagers par l’installation des Dropbox sur tous les sites (Immeuble Siège, Terminaux, Capitainerie, etc) pour faciliter la lecture aux portuaires. Ces Dropbox seront alimentés en ouvrages et le cycle de remplacement suivra son cours. Quant à la bibliothèque en ligne, les ouvrages pourront aussi y être réservés à distance.
Les portuaires viennent pour la recherche d’archives consultables et pour les retours également. Parfois nous recevons des demandes de personnels en retraite ne disposant plus d’aucun document lié à leurs carrières, etc… D’autres sont des consultations pour des recherches dans le cadre de stages ou de diplômes.
Chaque semaine, une sélection de trois ouvrages est diffusée sur les fora internes au PAD, ce qui permet également de communiquer sur la Bibliothèque. Cette action attire des portuaires au Centre des Archives.
Est-ce qu’on peut imaginer qu’il soit, au final, une sorte de musée qui œuvre pour reconstituer la mémoire du fleuve qui irrigue l’histoire du Port de Douala-Bonabéri ?
Bien qu’un musée soit chargé d’assurer une forme de préservation, le Centre des archives est régie par sa spécialisation. En effet, le centre d’archives et le musée ont tous le mandat de préserver notre héritage culturel et historique et de le diffuser au public. La différence fondamentale entre ces institutions se situe donc au niveau du format de l’information préservée. En règle générale, le centre d’archives met l’accent sur les documents et le musée sur les objets. In fine, la fonction de musée ne peut s’accommoder de ce type d’installation. On peut juste dire que ce bâtiment représentera le réservoir des données documentaires liées à la gestion du Port de Douala-Bonabéri dans le temps.
Où en êtes-vous avec la reconstitution de la mémoire du Port de Douala-Bonabéri justement et qu’est-ce vous avez pu reconstituer, numériser, classer et indexé ?
Les archives produites par le Port de Douala ont été toutes collectées à date. Et ceci depuis l’ex-ONPC jusqu’au PAD. On pourrait donc affirmer sans ambages que la mémoire est à 90% en cours de reconstitution. Il est important de préciser ici qu’après la collecte de toutes les archives issues de l’ex-ONPC et même du PAD, le traitement (tri, classement, conservation…) a été fait à reculons (des années les plus récentes aux plus anciennes) au vu des demandes de communications par les directions opérationnelles et les besoins de service.
Aujourd’hui, 8.500 mètres linéaires d’archives définitives et intermédiaires produites par toutes les directions opérationnelles du PAD ont été collectées, traitées, mises en boîte (conservées) et indexées. A date, 30% de celles-ci sont principalement issues de la direction en charge des affaires financières et comptables, et ont été numérisées et stockées dans un serveur.
Qu’elle est la valeur ajoutée de tout cela pour le PAD, le personnel et le public ?
Une société sans histoire est une société sans âme. Il est capital pour une entreprise telle que le PAD de se préoccuper de ses documents. Bien plus qu’une simple contrainte légale à respecter, l’archivage est une nécessité. La bonne gestion des archives courantes, intermédiaires et la gestion des archives définitives répond à de réels enjeux économiques. En plus de la valeur probante des archives conservées par le Centre de la Documentation et des Archives du PAD, il y a aussi une valeur historique.
Le PAD en tant qu’entité dispose ainsi d’éléments probants permettant de prouver sa conformité aux lois et règlements en vigueur. Ces derniers peuvent lui permettre de se sortir des litiges en fournissant des actes ou décisions pour étayer une position sur le plan juridique. Pour le personnel, la recherche de documents retraçant la carrière ou encore des actes pris dans l’ensemble de sa vie administrative. Les exemples sont légions quant à la valeur ajoutée que les archives apportent au PAD.
Les archives du PAD sont un élément clé dans sa gestion. Elles fournissent des informations précieuses sur l’histoire et l’évolution de l’entreprise. Elles peuvent aider à prendre des décisions éclairées. Elles assurent une conformité légale et la continuité des opérations.
Vous disposez à vue de nez d’une bibliothécaire passablement fournie. Qu’est-ce qu’on y trouve ?
La Bibliothèque dispose d’ouvrages relatifs à l’activité maritime, au droit, à la finance, aux ressources humaines, à l’administration et à tous les domaines couverts par la Classification Décimale de Dewey. Ces ouvrages sont répertoriés et mis en ligne à travers le classique PMB.

PAD Warehouses: Conception To Reality.

The Turkish Erdem Group launched the first construction works on the outdated magazines and warehouses in 2022; and has successfully constructed the 1st warehouse. Construction of Warehouse number 2, is well underway. Built in accordance with the most stringent requirements in terms of safety, health and the environment with 50% storage overcapacity compared to PAD’s former warehouses.

The Port Authority of Douala signed on July 28, 2021 an agreement with the Port Store Management Company (SGMP) of the Turkish Erdem Group for the reconstruction of 10 modern, watertight and high capacity port warehouses, of international standards in a total surface area of 50.250m², which meets the requirements of the Port Sector in the Port of Douala-Bonabéri zone.

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