Le Directeur Général Adjoint du Port Autonome de Douala a lancé ce mercredi 8 février la célébration des deux décennies d’existence du Comité Consultatif d’orientation, dont les réalisations sont aussi remarquables que méconnues.
Trois jours de festivités pour célébrer les vingt ans de cette instance qui épaule le PAD dans ses décisions stratégiques.
Placée sous le parrainage du Ministère des Transports, la cérémonie, à laquelle ont notamment pris part le Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC) et de nombreux acteurs majeurs de la place portuaire, a été l’occasion de dresser le bilan du CCO’PAD.
Un bilan élogieux, à en croire les divers orateurs, dont le président du Comité, Alain Malong, qui a notamment indiqué que l’instance remplissait sa mission « avec une certaine efficacité » depuis qu’elle existe. Même s’il n’a pas été fait beaucoup de publicité autour de ses performances. Le moment semblait donc approprié pour mettre en lumière ce Comité, dont les avis et les éclairages ont été pour beaucoup dans les progrès enregistrés au PAD et sur la place portuaire de Douala.
Le DGA du PAD ne dira pas autre chose, en affirmant que : « Le temps était donc venu, après avoir autant impacté le paysage portuaire, de marquer un arrêt pour apprécier et pour célébrer 23 années de dialogue, de concertation et de production intellectuelle au bénéfice de tous les acteurs portuaires camerounais ».
Relevons que le CCO’Pad, mis sur pied par les pouvoirs publics, constitue une plateforme formelle de concertation, érigée sur une base permanente entre l’autorité portuaire locale, les entités publiques, opérateurs, clients et autres acteur de la chaîne portuaire. Il aura été relevé ce mercredi que le Comité œuvre de manière efficiente, sans tambours ni trompettes, visant comme objectif de proposer à l’autorité portuaire des solutions à même d’anticiper sur d’éventuelles difficultés, ou de dissiper celles-ci.
Au plan strictement comptable, on peut relever que le CCO’Pad a émis 105 avis sur des sujets variés. Entre autres : la tarification des prestations rendues par le PAD et par les acteurs portuaires, mais aussi la congestion portuaire, les problématiques maritimes et de consignation, l’encadrement des activités d’acconage et de gestion de la main d’œuvre dockers etc.
Des fruits appréciables, obtenus en raison de la synergie qui existe entre les acteurs ainsi impliqués. Charles Michaux Moukoko Njoh soulignera d’ailleurs que le PAD et le CCO marchent « ensemble, la main dans la main ». Avant de préciser qu’il n’y a eu aucun projet initié par le PAD qui n’ait été mis en œuvre sans l’avis du CCO. C’est dire à quel point le Top Management du PAD est conscient de l’importance du Comité, qui est aussi là pour renseigner sur le ressenti des opérateurs. « Lorsque nous avons des idées, nous sollicitons d’abord l’avis du CCO-Pad », a ajouté Charles Michaux Moukoko Njoh.
Pour sa part, le Secrétaire Général du ministère des Transports, Mveimani Sombo Amba, a relevé que la place portuaire de Douala et le CCO’PAD ont tout mis en œuvre pour que la concertation et la démarche participative demeurent au cœur de la prise des décisions concernant le Port de Douala, poumon de l’économie du Cameroun.
Rappelons que le CCO’PAD a pour missions : la programmation des investissements, l’organisation des opérations, la tarification des prestations des intervenants portuaires, la promotion du Port de Douala-Bonabéri, et l’échange d’informations.